Nivôse et ventôse réunis
Ce début février est resté fidèle au mois précédent en terme de météo, à savoir pas terrible, terrible... Et je trouve que ces appelations du calendrier républicain vont pas mal pour définir des conditions médiocres voire exécrables.
Ceci dit, quelques "courageux" du BEC n'ont pas pu s'empêcher de sortir. Ou peut-être n'en pouvaient-ils plus de rester chez eux ou de ne tâter que de la résine ?
Bref, c'est ainsi que dimanche 3 février, j'ai participé à une sortie internationale au-dessus du claux (15), plutôt que dans l'Ariège, vu les conditions. J'ai retrouvé Gisèle, Laure, Jean-Louis et son pote polonais au buron pour une envolée en direction du Peyre Arse.
Premières conversions de l'année...
OK, ça ne restera pas dans les annales, mais ça nous a quand même donné l'occasion de vérifier 2 choses. Premièrement, que dans le Cantal, le vent souffle parfois sur les crêtes. Deuxièmement, que la neige n'est pas toujours croûtée. Elle peut aussi être gelée, hein Gisèle...
Le dimanche suivant (le 10), on a remis ça. Compte-tenu du manque de glace et des mauvaises conditions là aussi, la cascade de glace a été remplacée par une initiation ski de rando.
Initiation qui s'est déroulée dans le charme du brouillard et de la neige... Parfait pour apprécier l'Auvergne à sa juste valeur !
Dès le parking du Mont-Dore, c'était chargé de neige. Mais le plus dur était peut-être d'y accéder : ce n'est pas tous les jours qu'il faut chaîner pour aller à la station du Mont-Dore.
Et c'est parti pour le val de Courre, sous un soleil radieux, mais situé au-dessus des nuages.
Les protagonistes ont l'air heureux ; ça tombe bien, c'est leur première rando à ski, pour Thomas et Fabrice, et seulement la deuxième pour Rémi.
L'occasion de voir que l'orientation est un aspect à ne pas négliger.
Mais avant tout, ce qui est chouette en montagne, c'est de pouvoir profiter du paysage.
Découverte des conversions, des peaux à enlever, des équilibres à trouver dans la descente... Tous les 3 m'ont promis qu'ils reviendront.